La FSU, représentée par Teddy GUITTON (secrétaire FSU), LAKHSASSI Nasr (SNUEP) et MERAL Jean-Pascal (SNES), a été reçue par le recteur M. DUGRIP et M. MASSE (IA-IPR)
Un point d’actualité sur les problèmes dans les lycées.
https://www.sudouest.fr/2018/12/03/pau-lundi-matin-les-lyceens-relancent-leur-greve-5621100-4344.php
Sur les élections pas de nouvelles du ministre, mais le recteur est satisfait du taux de participation, l’un des plus fort de France. Nous lui rappelons qu’il n’est pas suffisant.
Sur la fusion des rectorats, le discours habituel :
– Début janvier, je dois rendre mes propositions.
– La commande est un schéma de pilotage pédagogique de proximité en lien avec les IA et les IPR.
– Les ressources humaines seront déconcentrées le plus possible.
– Répartition équilibrée des services sur les 3 sites que nous garderons, avec les personnels.
– Aucune suppression d’emploi avec la réforme territoriale, pas de mobilité géographique imposée non plus. Si mobilité acceptée, mise en œuvre de la Loi sur la Fonction Publique sur les mutations.
– La gestion en périmètre académique se fera au moins jusqu’en 2022 (mouvement du personnel, missions et postes offerts).
Nous avons insisté sur les difficultés rencontrées actuellement et l’aggravation de la situation après 2022.
Ce que souhaite le recteur :
– Pilotage pédagogique 1er degré, mettre de la proximité avec les Chef d’établissement et les IA.
– Pas de rapprochement de DSDEN, plutôt un renforcement des départements et du pilotage de proximité en donnant les mêmes prérogatives aux DSDEN des académies de Poitiers et Limoges en matière de gestion des moyens du 2nd degré, que de celle de Bordeaux par exemple.
– Pour ce qui est du partage des services sur le territoire, ce n’est pas son idée, ni sur celle d’un rectorat à Limoges. Si quelque chose se fait en ce sens, « ce sera le choix du ministre ».
– Rien d’arrêté sur les différents projets.
– Pas d’évolution de la carte des formations avec la réforme régionale.
– Sur la DRH, pas encore avancée. Un.e DRH régional.e et des adjoints ? ou plusieurs de proximité, le choix sera fait entre 2020 et 2022.
– Des propositions seront faites en janvier avant des concertations avec les OS
Nous notons que le recteur se défausse sur le ministre quant aux décisions, mais comme le préfet, il est tout de même force de proposition.
La FSU a porté auprès du recteur ses exigences :
– un service public de proximité sur tout le territoire
– une mobilité choisie des personnels.
– une réelle concertation avec le préfet et avec l’état, en dégageant du temps pour l’analyse et la réflexion.
– Pas de recrutement de contractuels.
– La proximité des établissements des régions (exemple Charente-Dordogne et Corrèze-Dordogne) ne doit pas amener de fermeture.
En janvier 2020, un changement juridique important se prépare. Il faudra des dénominations nouvelles… (recteur de région, adjoints, etc…) : une seule région de 3 académies, une seule dotation, une seule carte de formation, etc…
La FSU souhaite que le recteur joue la carte des lycées professionnels (LP) et profite de cette fusion pour élaborer une carte des formations ambitieuse avec des moyens humains forts.
Les réformes des lycées et LP et les choix de la région risquent d’influer sur la disparition d’établissement ? Ce n’est pas la volonté du recteur.
Aucun GRETA ne fermera, il y aura des transformations et des reconversions de personnels. A Bordeaux, cela sera vu lors du groupe de travail du 20/12.
Nous avons renouvelé notre demande, exprimé par la FSU lors du dernier CTA, d’associer le personnel dans les projets à venir et de prendre le temps de mettre en place des réels dispositifs de formation.