La procédure pour demander un RIP sur l’avenir d’ADP a été gagnée, c’est la première étape d’un processus complexe et c’est une première en France !
Nous devons désormais nous engager auprès des citoyen.nes de ce pays pour gagner les 4,7 millions de signatures nécessaires afin d’envisager la mise en place d’un référendum.
L’enjeu de ce référendum porte sur une proposition de loi visant à « Affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris » et repose sur la mise en cohérence des besoins de déplacements des personnes et des marchandises avec l’organisation du système de transport assurée par la maîtrise publique. Gagner les 4,7 millions de signatures serait un grand coup d’arrêt au rouleau compresseur d’Emmanuel Macron et de son gouvernement, qui projettent de privatiser un grand pan de l’économie et qui laminent ce qu’il reste de services publics.
Avec le syndicat CGT ADP en lutte depuis 2 ans, nous disons qu’ADP est notre propriété et il faut à tout prix en éviter le bradage aux actionnaires ! Hors de question de laisser faire et d’aboutir au même résultat que pour la privatisation des autoroutes !
De nombreuses luttes sont menées ici ou là, elles portent le rejet des mauvais coups infligés aux citoyen.nes de notre pays et l’exigence d’autres solutions porteuses de progrès social. Les revendications portées par ces luttes nous sont souvent communes et nous partageons l’exigence d’une autre répartition des richesses, le besoin de Services Publics, les questions environnementales etc.
Tous ces mouvements illustrent concrètement la volonté d’une grande majorité d’entre nous d’en finir avec les logiques du capital d’accaparation des richesses au bénéfice de quelques privilégié.es.
Pour signer et faire signer : https://www.referendum.interieur.gouv.fr/
ATTENTION : Pour exprimer son soutien il faut avoir avec soi sa carte d’identité et sa carte d’électeur.
Seules les signatures recueillies sur le site gouvernemental ou dans certaines communes seront comptabilisées. Les pétitions émises par d’autres ne le seront pas et cela risque de créer de l’incompréhension pour des personnes qui pensent avoir fait le nécessaire en signant une pétition de syndicat, d’association ou de parti politique.