Faire reculer la haine et la violence de l’extrême droite
La FSU s’alarme de la multiplication des démonstrations de rue de groupuscules d’extrême droite aux méthodes violentes, notamment la véritable expédition punitive à Romans-sur-Isère et de tous les actes racistes et antisémites qui surgissent dans nombre de villes.
L’instrumentalisation politique de la mort tragique de Thomas lors d’une fête de village à Crépol est aussi dangereuse qu’irresponsable. Des propagandistes, dont certains à l’extrême droite ont un accès facile aux médias, organisent ainsi des campagnes massives de haine qui visent à créer ou accentuer des clivages dans la population et qui favorisent les actes de violence.
Il est inadmissible que quiconque soit menacé, agressé, en raison de son identification à un groupe ethnique, religieux ou de genre, ou encore au gouvernement d’un pays étranger.
La volonté de certains groupes directement inspirés par le nazisme et le fascisme d’appeler à une guerre civile devrait conduire les pouvoirs publics à prendre la mesure de la gravité de la situation, et donc à faire en sorte qu’ils ne puissent plus nuire ni à la démocratie ni à la cohésion de la société.
La FSU condamne absolument ces agissements et continue à lutter contre le racisme et l’antisémitisme, ferments des idéologies haineuses, et à dénoncer les réponses autoritaires et violentes de l’extrême droite ainsi que leurs relais dans le champ médiatico-politique.
Bagnolet, le 28 novembre 2023