AESH : sous le vernis, encore et toujours de la précarité
Des mesures en trompe l’oeil : nouvelle grille indiciaire, indemnité de fonctions, CDI après trois ans de CDD
Des mesures en trompe l’oeil : nouvelle grille indiciaire, indemnité de fonctions, CDI après trois ans de CDD
Mobilisation le 15 juin ! Dans l'immédiat, nous revendiquons une revalorisation immédiate de toutes les pensions, y compris les complémentaires AGIRC-ARRCO, MSA, IRCANTEC, fonctionnaires, … pour compenser l’inflation depuis le 1er janvier. Au-delà , nous revendiquons des mesures de rattrapage des pertes du pouvoir d’achat constatées depuis au moins 2017, une pension au minimum au SMIC, l'indexation des pensions selon le salaire moyen, ce qui assure la solidarité entre les retraités et les salariés.
Les organisations syndicales de l'éducation ne se rendront pas aux réunions qui étaient prévues ou seront programmées à l'agenda social ces deux prochaines semaines. Les organisations refusent de "tourner la page" en discutant avec l’exécutif d'autres sujets que le recul de l'âge de la retraite à 64 ans et l'allongement des durées de cotisation, objets de contestation par des millions de grévistes et manifestant·es, parmi lesquel·les de nombreux personnels de l'éducation, depuis maintenant plus de 3 mois. Les organisations syndicales n’abdiquent cependant pas de la défense des intérêts immédiats des personnels dans leurs échanges avec l'administration pour qu’aucune décision défavorable n’intervienne dans la période.
Les organisations de la fonction publique ne se rendront pas aux réunions qui étaient prévues à l'agenda social ces deux semaines. Les organisations refusent de "tourner la page" en discutant d'autres sujets que le recul de l'âge de la retraite à 64 ans et l'allongement des durées de cotisations, objets de contestation par des millions de grévistes et manifestant·es depuis maintenant plus de 3 mois. Elles appellent à réussir un premier mai populaire et massif pour continuer à s'opposer à cette réforme.
Auditionné par la commission des lois du Sénat sur les techniques de maintien de l’ordre à Sainte-Soline, en réponse à une intervention du sénateur Bonhomme invitant à cesser le financement des associations « qui n’ont rien à voir avec l’état de droit, quoi qu’elles en disent », le ministre de l’intérieur a estimé que la subvention accordée à la Ligue des Droits de l’Homme « méritait d’être regardée dans le cadre des actions qu’elle a pu mener ». Les dernières digues cèdent face au tournant autoritaire emprunté par le ministre de l’intérieur. Il n’hésite plus à s’attaquer à tous les acteurs qui remettent en cause son action, jusqu’à s’en prendre à la LDH qui, depuis des décennies, combat pour la protection des droits et libertés et des valeurs démocratiques.
Les retraité·es ont montré leur opposition au projet de réforme des retraites en répondant en nombre aux appels de l’intersyndicale. Elles/ils ont pris une place importante dans les mobilisations au côté des salarié·es et des jeunes. Les organisations signataires, membres du G9, l’ont répété : l’objectif de la réforme est de diminuer la dépense publique en réduisant les pensions de retraite actuelles et futures et de poursuivre la casse du modèle social français sur fond de déni de démocratie et de mensonges. Obliger les gens à rester encore plus longtemps au travail au prix du sacrifice de leurs meilleures années de retraite, constitue une violence sociale inouïe qu’il est légitime de rejeter.
Depuis le 19 janvier, les travailleur·euses des secteurs publics comme privés, la jeunesse, les étudiant·es, les lycéen·nes, les chômeur·ses, soutenu·es par une énorme majorité de la population, ont fait la démonstration d’un rejet massif du projet de réforme des retraites. Les personnels de l’éducation ne s’y sont pas trompés. En effet, les personnels des écoles, établissements et services ont été fortement mobilisés ces dernières semaines, montrant la force collective qui structure nos professions sur tout le territoire. Nos métiers, exercés majoritairement par des femmes et dans des conditions qui ne cessent de se dégrader, rendent cette réforme d’autant plus inacceptable.
Les AESH, en majorité des femmes, sont sous le coup d’une triple peine avec le projet de réforme des retraites. Depuis l’annonce le 10 janvier 2023 par la Première Ministre du report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l'augmentation de la durée de cotisation, les AESH ont très massivement pris part aux journées de grève et de manifestation.
Nous exigeons le retrait du projet de réforme des retraites qui pénalise particulièrement les femmes Malgré les nombreuses lois, les salaires des femmes sont toujours inférieurs de 25% en moyenne àceux des hommes en 2023. Ceci en raison de temps partiels subis, de la ségrégation professionnelle,du plafond de verre, des interruptions de carrière et de politiques indemnitaires inégalitaires et audétriment de réelles politiques d’augmentation [...]
L’impossibilité faite aux femmes du Villeneuvois et du Fumelois de pouvoir accéder au droit d’interruption volontaire de grossesse (IVG) sur leur territoire est une atteinte grave à la légalité et à l’égalité.