Samedi 23 novembre : Journée de lutte contre les violences sexistes et sexuelles

Programme sur Agen :

1) 14h30, place Wilson : stands

2) 16h : départ de la marche

Dress code : noir et violet

Nous manifestons aujourd’hui pour dire stop aux violences faites aux femmes et aux minorités de genre.

À l’occasion de la journée internationale du 25 novembre contre les violences faites aux femmes, nous sommes dans la rue en solidarité avec les femmes du monde entier, victimes de violences machistes.

Car aujourd’hui, encore et toujours, elles sont, avec les enfants, les premières victimes des guerres, des famines, des gouvernements réactionnaires, des religions intégristes.

Les viols commis sur Gisèle Pélicot comme les « révélations » sur l’Abbé Pierre démontrent à quel point notre société est malade de la violence liée à la domination masculine.

Cette violence s’exerce partout : à la maison, au travail, dans les lieux d’études, dans la rue, dans les transports, les lieux de loisirs… Elle touche plus fortement les femmes qui souffrent déjà du racisme, les migrantes sans-papiers, les femmes précarisées, celles en situation de handicap, les femmes lesbiennes, les femmes trans, les travailleuses du sexe, les femmes en situation de prostitution forcée et celles victimes de l’industrie pornocriminelle.

En France, l’égalité femmes-hommes avait été proclamée grande cause du 1er quinquennat Macron mais la réalité n’a cessé de démontrer l’inverse, du soutien à Depardieu à la baisse des budgets dédiés à l’égalité et aux menaces toujours plus inquiétantes de couper les subventions d’associations féministes.
Les violences et l’impunité des agresseurs persistent, la plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues et les plaintes sont classées sans suite.

136 féminicides ont encore été commis en 2023 et déjà au moins 114 en 2024 ; 217 000 femmes sont victimes chaque année de viols, tentatives de viols et/ou agressions sexuelles.

Il faut exiger toutes et tous ensemble que la lutte contre les violences faites aux femmes, aux personnes LGBTQIA+ et aux enfants devienne une priorité politique nationale.

Cela suppose une loi-cadre intégrale (avec un ensemble de mesures prenant en compte tous les aspects de cette lutte) comme en Espagne ; le gouvernement s’est engagé et a permis son financement à hauteur de 2,6 milliards d’euros pour la mettre en œuvre.

Rejoignez-nous dans ce combat vital car une société plus juste et plus libre ne sera pas possible tant qu’il restera des violences sexistes et sexuelles.

À 16 h, nous manifesterons de la place Wilson au commissariat et au Palais de Justice.