A-Point sur les PPMS
Lors de ce CHSCTD étaient invités Mme Pineda (Service Interministériel de Défense et de Protection civile de la Préfecture) et le Lieutenant-Colonel Pergaud du SDIS 47. Ces experts nous ont expliqué qu’en cas d’accident nucléaire, le délai entre l’alerte et le passage du nuage était de 18 à 24h. C’est pourquoi la population a le temps d’aller chercher des pastilles d’iode à la mairie. Nous ne sommes pas experts donc nous ne discuterons pas cette évaluation.
Ces personnes expertes nous ont annoncé, toujours en cas d’alerte nucléaire, qu’il n’était plus question de se confiner mais de se mettre en sécurité. Inutile le collage de scotch aux fenêtres ! Inutile la pancarte sur le portail de l’école ! Inutile la traversée de la cour avec les masques et les mouchoirs pour rejoindre le point de ralliement ! On reste à l’abri dans nos classes.
Toujours d’après eux, les parents, alertés sur leur lieu de travail, doivent récupérer leur enfant. Le directeur n’aurait alors à sa charge que les enfants qui n’ont pas la possibilité de quitter l’école… Notons que la surprise a été grande aussi pour l’Administration qui n’était visiblement pas au courant de ces nouveaux dispositifs. Encore des modifications de PPMS à prévoir…
Ces annonces nous poussent à redemander un poste de conseiller de prévention à temps plein dans le département. Cette personne qui aurait le temps de suivre les dossiers pourrait informer en temps réel la profession et éviterait ces retards (5 ans !!!), des consignes obsolètes voire incohérentes avec les plans départementaux de mise en sécurité.
Il est bien dommage que le DASEN nous ait réaffirmé que ce poste n’était pas une priorité.
B-Gestion des situations de crise
De nombreuses fiches SST témoignent de situations de violences en classe ou avec des parents. Nous avions alerté lors du dernier CHS CT de la montée de cette problématique. L’IA, qui nous avait répondu qu’il fallait faire évoluer le travail des équipes, semble commencer à nous entendre. Il accepte la mise en place d’un groupe de travail pour fournir aux équipes des documents résumant les procédures à suivre dans de telles situations comme cela a été fait dans les départements des Landes et des Pyrénées-Atlantique.
Pour notre part, nous pensons qu’un véritable chantier engageant tous les acteurs institutionnels doit s’ouvrir pour avancer sur ce thème qui souffre d’un déficit de prévention.
Il s’agit d’élaborer et de mettre en place des formations aux procédures de communication, à la gestion de crise. Elles aideraient les personnels à désamorcer des situations de violences qui ne sont pas toujours inéluctables.
C-Feuilleton de l’amiante
Suite à de nombreuses interventions, le Conseil départemental a diligenté des enquêtes amiante dans tous les collèges. Nous attendons une synthèse des résultats.
Concernant les installations municipales d’EPS, l’Administration rappellera aux chefs d’établissement et aux IEN de faire la demande des DTA à la mairie.
Concernant les écoles, les directeurs informent l’IEN et l’assistant de prévention quand la mairie ne lui fournit pas le DTA. Conformément à la procédure du DUER dématérialisé, c’est l’IEN, chef de services, qui instruit le dossier directement avec la mairie.
D-Avis déposés
La FSU a déposé les avis suivants :
Formation des enseignants à la gestion de crise et de conflit avec parents
Réponses insatisfaisantes sur certains avis passés
Ci-jointes les réponses aux avis déposés le 24 novembre 2016
E-Contacts :
Jean-Paul Cazeneuve (école élémentaire Port Sainte Marie),
secrétaire du CHSCT Départemental
secretaire.chsctd47@ac-bordeaux.fr
06 13 11 22 51
Les élus FSU au CHSCT D
Jean-Paul Cazeneuve ; école élémentaire Port Ste Marie
Jean-Luc Saby ; collège Penne d’Agenais
Sylvie Salmoiraghi ; école maternelle Carnot Agen
Anne-Laure Tidjiti ; lycée Palissy Agen
Franck Chabot-Mercier ; école A. Boudard Ste Livrade
Delphine D’Ambrosio ; école élémentaire Damazan
Philippe Guillem ; école Moncaut
Marie-Pierre Mongelard ; collège La Rocal Bon Encontre
CHSCT47-FSU@ac-bordeaux.fr